L’offre audiovisuelle a considérablement évolué au cours de la dernière décennie, tant en volume qu’en termes de modes d’accès aux programmes : TVR, VoD, SVoD et vidéo en ligne se sont ajoutés aux chaînes traditionnelles dans l’éventail de possibilités auxquelles le public est confronté chaque jour.

Les moyens d’information ou de promotion concernant l’offre de programmes disponibles ont connu une inflation comparable : guide de programmes électroniques, sites spécialisés et réseaux sociaux se sont superposés aux hebdomadaires spécialisés, aux pages TV des quotidiens nationaux… aux bandes annonces.

L’enjeu pour les acteurs de la diffusion est bien de capter l’attention des publics à tout prix et de satisfaire à leurs attentes en termes de contenus comme de confort de visionnage (quand et où ils le souhaitent).
Par conséquent, il est essentiel de comprendre comment les téléspectateurs organisent leurs soirées TV:

– Quelles sont les sources les plus influentes (presse et sites spécialisés, radio, dispositifs numériques des éditeurs et bandes annonces, bouche à oreille…) ?
– Quel est le cheminement du téléspectateur dans son processus de décision (temporalité – hiérarchie entre les différents services : TV linéaire, TVR, VoD, SVoD, vidéo en ligne – recommandation, …) ?
– Quelle part les réseaux sociaux prennent-ils dans la relation TV/publics ?

L’étude permettra de préciser notamment l’ordre dans lequel s’est opérée la sélection, les critères du choix final, les conditions de ce choix, selon le jour de la semaine, l’impact des réseaux sociaux dans la décision du téléspectateur.

Méthodologie : dans le cadre de l’étude RECOTV conduite entre le 16 mai et le 30 mai, NPA Conseil interrogera chaque jour 150 à 200 interviewés, soit 2 500 à 3 000 au total.
Les entretiens porteront sur le programme regardé la veille, en prime time (21 h / 22 h 30)

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