Cette étude s’adresse à l’ensemble des acteurs engagés dans le secteur audiovisuel : producteurs, diffuseurs, industries techniques, fournisseurs de matériels ou de logiciels, pouvoirs publics, Youtubers…

Les effets de la crise économique sur le secteur audiovisuel, ainsi que le choc structurel que représente la mutation numérique imposent d’apporter un regard renouvelé sur l’économie de la production.

Le recul des recettes publicitaires des chaînes (-15% environ en euros constants pour la publicité TV entre 2005 et 2014 d’après l’IREP), la fragmentation et l’érosion des audiences, la baisse du nombre des abonnés pour les chaînes payantes ou encore la concurrence accrue des nouvelles plates-formes OTT et des supports numériques, contraignent les chaînes à réviser à la baisse leurs coûts de grille et contribuent à fragiliser l’économie de la production française : entre 2007 et 2014, l’apport horaire des chaînes privées nationales en tant que premier diffuseur est ainsi revenu de 863 K€ à 607 K€ en moyenne (source : CNC).

Dans le même temps, le nouvel environnement numérique conduit à intégrer au processus de production un volume croissant de compléments (bonus, éléments d’interactivité, etc.) adaptés aux nouveaux usages (sites dédiés, dispositifs de promotion sur les réseaux sociaux, teasers, etc.).

Outre le défi qu’elles représentent en termes d’organisation de l’écriture et de créativité, ces évolutions imposent aux producteurs de mieux maîtriser les coûts, tout en préservant la qualité perçue des productions. Au-delà de possibles évolutions de la réglementation et/ou des accords professionnels, cette réduction des coûts à qualité inchangée suppose une réorganisation des processus de fabrication (organisation de l’écriture, remise à plat des dispositifs de préparation, de tournage et de post production, intégration de nouveaux outils et de nouvelles solutions – éclairage, tournage, montage, trucage, etc.).

NPA Conseil se propose de passer en revue ces sources d’économies potentielles pour identifier et évaluer les pistes d’optimisation à court et moyen terme. Cette étude permettra de détailler les dispositifs et mécanismes les plus adaptés et de passer au crible les différents postes de dépenses pour économiser sans dégrader.

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